vendredi 18 janvier 2013

Coup de Cœur pour la population cambodgienne…



Après avoir quitté Siem Reap et sa magnifique cité d’Angkor, nous avons pris la route vers Kratie, petite ville qui ressemble plutôt à un village au bord du Mékong. Le trajet fut épuisant (départ de l’hôtel à 6h30, arrivée aux alentours de 20h avec quelques heures d’attente entre les deux changements de bus). On commençait tout doucement à émettre un avis sur les transports au Cambodge mais maintenant cet avis est bien confirmé : il ne faut pas être pressé ni stressé quant tu te déplaces au Cambodge, le temps passé dans les transports par rapport aux distances parcourues s’avère être une ÉTERNITÉ et un véritable DÉSASTRE !!!



Notre journée passée à Kratie fut sympathique : on a loué des vélos et en compagnie d’une allemande qu’on a rencontré à l’hôtel (Christina Weber je précise), on a traversé le Mékong (grâce à une barque à moteur qu’ils appellent un FERRY) pour aller sillonner l’île d’en face à l’aide de nos deux roues. Une promenade appréciable loin du trafic, à la rencontre des habitants de l’île et des villages sur pilotis au bord du fleuve.

Le lendemain, direction Le Ratanakiri, une province excentrée dans le nord-est du Cambodge, aux confins du Vietnam et du Laos. Banlung plus précisément, sa capitale isolée au milieu d’une nature encore sauvage et d’une multitude de villages habités par des différentes ethnies. Nous allons y revenir mais tout d’abord un petit passage par le chapitre « transport à la mode cambodgienne » semble inévitable.
OK, alors imaginez 6h de trajet dans un mini bus réglementé pour 12 personnes qui s’arrête toutes les 5 minutes pour remplir son véhicule jusqu’à 24 personnes (si l’on compte le chauffeur et le bébé) + une poule à l’intérieur. Sans oublier la tonne d’affaires en dessous de nous, accrochée à l’arrière du véhicule (il semblerait qu’on ait déménagé une famille au passage) avec une cage pleine de poussins + un mec assis sur le tout. A cela s’ajoute : les routes défoncées et poussiéreuses qui ne nous permettaient pas d’ouvrir les fenêtres, forcément avec la chaleur y a de quoi craquer !!!



Heureusement, nous avons trouvé une Guest house très chouette à Banlung avec une superbe vue et une chambre confortable… Nous en avons profité pour se reposer, louer des vélos pour découvrir les environs et surtout partir une journée dans les villages de la région.

En compagnie d’un cambodgien nommé « ? Free ? » et d’une jeune cambodgienne (on n’a pas réussi à retenir son nom trop compliqué) à l’arrière de leurs scooters, on est partis à plus de 60km visiter plusieurs villages perdus dans l’arrière pays et accessibles uniquement par piste et par bouffées de poussière qui ont transformé Karrame en « Kakou Clooney » (ses cheveux noirs sont devenus gris en fin de journée J).
Les habitants furent pour certains surpris voir craintifs de voir des touristes, d’autres furent plus souriants et plus avenants. On a pu se rendre compte de la pauvreté toujours très présente pour ces ethnies. Elles vivent avec très peu parfois même sans eau courante. On en a profité pour leurs apporter des sucreries, des stylos (merci Camille pour ton idée) et des maillots de foot (merci au Club de Marckolsheim pour leur don). Les enfants étaient très heureux ! Au regard de la situation, on aurait aimé amener davantage…
C’est précisément sur ces beaux regards d’enfants que nous quittons le Cambodge heureux de notre passage dans ce pays.



Nous venons d’arriver au Laos.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ajouter un commentaire