Après avoir quitté Siem Reap et sa
magnifique cité d’Angkor, nous avons pris la route vers Kratie, petite ville qui
ressemble plutôt à un village au bord du Mékong.
Le trajet fut
épuisant (départ de l’hôtel à 6h30, arrivée aux alentours de 20h avec quelques
heures d’attente entre les deux changements de bus). On commençait tout
doucement à émettre un avis sur les transports au Cambodge mais maintenant cet
avis est bien confirmé : il ne faut pas être pressé ni stressé quant tu te
déplaces au Cambodge, le temps passé dans les transports par rapport aux
distances parcourues s’avère être une ÉTERNITÉ et un véritable DÉSASTRE !!!
Le lendemain, direction Le
Ratanakiri, une province excentrée dans le nord-est du Cambodge,
aux confins du Vietnam et du Laos. Banlung plus précisément, sa capitale isolée
au milieu d’une nature encore sauvage et d’une multitude de villages habités
par des différentes ethnies. Nous allons y revenir mais tout d’abord un petit
passage par le chapitre « transport à la mode cambodgienne »
semble inévitable.
OK, alors
imaginez 6h de trajet dans un mini bus réglementé pour 12 personnes qui
s’arrête toutes les 5 minutes pour remplir son véhicule jusqu’à 24 personnes
(si l’on compte le chauffeur et le bébé) + une poule à l’intérieur. Sans
oublier la tonne d’affaires en dessous de nous, accrochée à l’arrière du
véhicule (il semblerait qu’on ait déménagé une famille au passage) avec une
cage pleine de poussins + un mec assis sur le tout. A cela s’ajoute :
les routes défoncées et poussiéreuses qui ne nous permettaient pas
d’ouvrir les fenêtres, forcément avec la chaleur y a de quoi
craquer !!!
Heureusement, nous avons trouvé une Guest house très chouette à Banlung avec une superbe vue et une chambre confortable… Nous en avons profité pour se reposer, louer des vélos pour découvrir les environs et surtout partir une journée dans les villages de la région.
Les
habitants furent pour certains surpris voir craintifs de voir des touristes,
d’autres furent plus souriants et plus avenants. On a pu se rendre compte de la
pauvreté toujours très présente pour ces ethnies. Elles vivent avec très peu
parfois même sans eau courante. On en a profité pour leurs apporter des sucreries, des
stylos (merci Camille pour ton idée) et des maillots de foot (merci au Club de
Marckolsheim pour leur don). Les enfants étaient très heureux !
Au regard de la situation, on aurait aimé amener davantage…
C’est
précisément sur ces beaux regards d’enfants que nous quittons le Cambodge
heureux de notre passage dans ce pays.
Nous
venons d’arriver au Laos.
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